1955, Paris. Edith Hardy est veuve et bien qu’il lui reste un peu d’argent de sa fortune passée, elle est obligée d’ouvrir une agence de détective pour gagner sa vie. Aidée par son jeune assistant, Victor, ils enquêtent principalement sur des maris volages, des héritages disparus, ou d’autres affaires secondaires. Mais lorsqu’un riche industriel leur demande de retrouver un chimiste disparu, ils tombent sur une affaire hors du commun. Loin de n’avoir inventé qu’un simple antibiotique, ce chimiste a créé une formule qui intéresse les grandes puissances de la guerre froide… Pierre Christin et Annie Goetzinger mettent en scène un thriller classique mais efficace. Sur fond historique, cette saga s’attaque à la place des femmes dans l’après-guerre et aux enjeux de la guerre froide. À découvrir absolument !
T1 Agence Hardy
Années 50. Dans le 12e arrondissement, Edith, belle femme, la quarantaine, dirige l'agence Hardy, problèmes d'héritage, etc. Gaston Lecauchois, industriel, lui demande de retrouver un de ses jeunes chimistes disparus. Antoine Dubreuil travaillait sur un parfum destiné à masquer l'odeur repoussante d'une nouvelle pommade antiseptique. Edith et son secrétaire, Victor Mazero, vont enquêter des entrepôts de Bercy aux guinguettes de la Marne. Pour commencer... Car leurs investigations les mèneront sur la piste de produits révolutionnaires : les antibiotiques qui font saliver toutes les grandes puissances. Edith et Victor rencontreront, entre autres, des syndicalistes CGT pas commodes, une baronne frayant avec le Kominform soviétique et un Américain trop tranquille pour être honnête.
T2 Agence Hardy
Paris, milieu des années cinquante. On y boit encore du lait bien épais à 100% de matières grasses venu tout chaud de vaches nourries au bon fourrage fauché sur les pelouses du Bois de Vincennes. La première DS fait son apparition dans les rues et, des fenêtres, s'échappent parfois les accents d'une radio au ton nouveau qui pourrait très vite casser la baraque, Europe n°1. En pleine guerre froide, " Impérialistes " et " Rouges " s'affrontent. Leur lutte dans l'ombre est féroce. Car la science fait des bonds de géant après le terrible conflit 39-45. Ainsi les antiseptiques cèdent-ils la place à une nouvelle race de produits, les antibiotiques, promis, semble-t-il, à un brillant avenir ! Edith Hardy, veuve d'un agent de change gaulliste, se retrouve plongée jusqu'au cou - qu'elle a très joli, comme tout le reste d'ailleurs - dans ce panier de crabes. Car Edith, pour survivre, a ouvert l'Agence Hardy, " Personnes disparues, enquêtes, généalogie, etc. ". Son premier job (un de ces nouveaux mots qui, comme OK et autres be-bop font fureur) consiste à retrouver les travaux d'un chimiste travaillant sur un bien mystérieux parfum. Au cours de son enquête, Edith rencontre une femme surprenante, la Baronne rouge, connue pour lire l'Huma en dégustant une flûte de champagne. Elle affrontera également Mornic, résistant comme son mari, mais du côté des " camarades ", pas des " Compagnons "... Aujourd'hui, Edith accepte de travailler pour les Américains. Il faut retrouver le chimiste Antoine Dubreuil dont les véritables travaux concernent un antibiotique révolutionnaire, la rubidomycine. Antoine qui est aux mains de la baronne et d'agents chargés de le convoyer en URSS. Tout ce petit monde se retrouve dans la propriété familiale de la baronne au fin fond des Ardennes. Edith y rencontre quelques-uns des plus célèbres chantres du paradis soviétique. Heureusement, un agent américain - pas mal du tout de sa personne, d'ailleurs - veille sur elle. Tout finira par une fusillade générale dans les rues de Paris. Car les services secrets français se sont aussi invités à la danse... Avec l'Agence Hardy Annie Goetzinger et Pierre Christin nous offrent une plongée nostalgique, émouvante et cocasse dans le XIIe arrondissement de leur jeunesse. Ils reviennent d'un voyage de repérages à Moscou où se déroulera le troisième épisode.
T3 Agence Hardy
Edith Hardy, fondatrice de l'agence de détectives éponyme, va devoir franchir le rideau de fer pour retrouver un jeune scientifique disparu avec la formule d'un nouvel antibiotique. Fin du premier cycle d'une série d'espionnage délicieuse dans un Paris d'après-guerre où les Américains sont encore des sauveurs, où les intellectuels peuvent s'afficher communistes et où l'on cache un portrait de Staline dans un couvent du XIIe arrondissement. "Le tandem Goetzinger Christin s'est reformé donnant toute sa fragrance à ce véritable roman dessiné". Le Monde "Cet album fonctionne comme une météorite post-moderne". Libération "Une série en passe de devenir une référence comme Nestor Burma". Le Figaro Magazine La presse est unanime pour saluer la reconstitution de l'un des plus prestigieux tandems de la Bande Dessinée. Croisement délectable entre Maigret et John Le Carré, la série Agence Hardy nous replonge dans une France d'après-guerre et une atmosphère de Guerre Froide qui paraît si lointaine et en même temps si proche. L'album Le Poison Rouge qui permet à Annie Goetzinger de dessiner la Place Rouge et le Goum clôture le premier cycle des aventures d'Edith Hardy.
T4 Agence Hardy
Edith Hardy est chargée de récupérer les plans d'un prototype ayant mystérieusement disparu des bureaux d'étude de la Régie Renault. Cette plongée dans l'incroyable dédale de l'usine de l'île Seguin, magistralement reconstituée par Annie Goetzinger, permet à Pierre Christin de faire revivre les années 50, entre ingénieurs des chic collines de Meudon fascinés par l'Amérique et prolos des jardins ouvriers croyant à la lutte des classes. Un délicieux parfum de nostalgie.
T5 Agence Hardy
Alors que les événements d'Algérie prennent une tournure tragique, l'OAS menace d'enlever le jeune enfant d'un général français stationné à Berlin, susceptible de prendre le commandement des forces françaises à Alger. Edith Hardy est projetée dans la capitale allemande sur les traces de mystérieux ravisseurs et d'innombrables espions. Passionnante plongée dans le Berlin d'avant le mur, ce nouveau tome de l'Agence Hardy est aussi une remarquable et savoureuse description de la France des années 50 où l'on retrouve de grandes figures du mythique journal Combat.
T6 Agence Hardy
Alors que la belle Edith Hardy est sur la piste d'un complot visant à éliminer le Général de Gaulle, Victor se retrouve sur les planches pour les besoins d'une enquête, embauché au pied levé pour reprendre le rôle d'un jeune premier assassiné. Des coulisses d'un théâtre à une ferme perdue en Haute-Marne, Christin et Goetzinger font merveilleusement revivre la fin des années 1950, la fin de l'innocence et d'un monde qui basculera bientôt dans la modernité.
T7 Agence Hardy
diamants fondent au soleil (les). Ce 7e tome de L'Agence Hardy, une série animée par Christin et Goetzinger, nous ramène dans le Paris du début des années 1960, alors que des diamants volés à une famille juive pendant la guerre refont surface. Dans ce 7e épisode de L'Agence Hardy, Édith se lance dans une enquête aussi cocasse que douloureuse qui la plonge dans un passé honteux, à la recherche de biens spoliés. Elle devra également se rendre en Algérie, alors ravagée par ce que l'on appelait les «événements». Pierre Christin et Annie Goetzinger signent une magnifique série et un très beau portrait de femme. Un 7e album de la bande dessinée L'Agence Hardy, qui mêle comédie sentimentale, investigation policière et chronique sociale d'une France disparue.
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