Qu’il soit chaud ou froid, costumé ou dénudé, confidentiel ou accompagné de grandes pompes, le Carnaval détient ce « je-ne-sais- quoi » d’universel, comme s’il avait été imprimé dans nos âmes, comme si la fête et la liberté faisaient intrinsèquement partie de nos humanités. Car, quoi de plus humain que de chercher à abolir les normes de genre, à retrouver une égalité entre différents métiers, à explorer sa part animale, sa part de déraison, bien cachée derrière l’anonymat d’un masque et d’une cape ? Quoi de plus humain que de vouloir s’extirper de l’engourdissement de l’hiver, d’y proposer un rayon de soleil, de chaleur et de mouvement vital en réponse au gel, à la disette et au froid ? Car c’est en ça que le Carnaval a su traverser les époques, les continents, les siècles pour se renouveler sous l’impulsion des nouveaux artistes et de nouvelles cultures, de coutumes aux mœurs changeantes et de carcans protéiformes. Le Carnaval dit forcément quelque chose de nous-mêmes, nous met face à notre folie créatrice, ankylosée par le poids du « chacun à sa place », nous emmène dans ce qui nous dérange et ce qui nous arrange, pour qu’enfin tout soit rangé, quand le printemps, triomphant, revient éclairer nos quotidiens. Et qu’il nous embarque dans un nouveau cycle qui n’est pas tout à fait différent, mais plus tout à fait le même.
T1 Magazine Blandice
Un nouveau magazine qui arrive et c'est la panique : Les maisons de la presse bousculent leurs rayons, les fans de bédé revoient leur budget… car voici le temps des rires et des chants, tous les deux mois, BLANDICE revient avec ses extraits en avant-première ou inédits, avec ses focus sur des auteurs actuels, ceux de la nouvelle génération, mais aussi nos anciens, voir grands-anciens, son dossier arty, son tuto pédagogique, et plein d'autres choses joyeuses. Oui, BLANDICE est le compagnon de vos heures heureuses, de vos couchers sereins, de vos levers joyeux !
T2 Magazine Blandice
Quand on aime, on ne compte pas. Et nous voici donc à nouveau dans les kiosques pour le plaisir des petits coquins que vous êtes ! Bien évidemment, tout petit coquin qui se respecte aura compris que la fidélité parfois, ça a du bon. Encore faut-il savoir se faire présent, susciter l’envie de revenir toujours vers l'objet du désir. Don Juan ne disait-il pas que « tout le plaisir de l’amour est dans le changement » ? Si. Mais nous, on tient quand même à vous. Alors on vous fait de petites blandices. Des gâteries en somme. Mais en vieux français. Parce que l’art de la langue, c’est aussi l’art de l’amour.
T3 Magazine Blandice
Décidément, on vous aime chez Blandice. On aime celles et ceux qui aiment les femmes, mais aussi ceux et celles qui aiment les hommes. Et quoi de mieux que la Rome Antique pour éveiller en vous l’image sensuelle de corps musclés et huilés, prêts à combattre ou à se prélasser dans les thermes ? Les sculptures de corps en mouvement, les mosaïques des lupanars de Pompéi, et l’image de la virilité de l’époque, voilà de quoi vous faire voyager dans le temps ! Vous allez croquer la sensualité à pleines dents, et apprécier, nous en sommes persuadés, le croustillant de myriades de détails !
T4 Magazine Blandice
Tremblez, simples mortels, car l’Amour à la Faucille peut venir vous cueillir sans crier gare en ce mois d’Halloween ! Il vous astiquera le sacrum et vous donnera le goût du sang ! L’Amour et la Mort, dans une danse macabre, se joueront de vos osselets ! C’est bizarre, hein, cette manie qu’on a depuis des siècles, de mêler comme ça l’Amour et la Mort ? Le premier est censuré quand la seconde est montrée à outrance : l’humain serait-il plus enclin à tuer qu’à aimer ? Ou alors, c’est qu’on a peur d’aimer à en mourir… L’art fantastique peuplé de fantômes, de sorcières et de vampires a donc encore de beaux jours devant lui !
T5 Magazine Blandice
Dans un souci de compréhension, ou plutôt de compréhensibilité, nous avons pris soin de traduire du “grougnf” au français toutes les pages qui vont suivre. Nous remercions donc vivement les historiens qui ont su étudier et manier à merveille la langue des humains préhistoriques afin de vous restituer, au plus proche, les faits qui se sont déroulés alors. Bref, vous l’aurez compris, l’époque est tellement lointaine qu’elle se prête à toutes les possibilités : on ne saura jamais la vérité. Mais ne serait-ce pas justement ce petit goût d’inconnu qui nous transporte avec émerveillement au temps des cavernes ?
T6 Magazine Blandice
Ne croyez pas qu’on a la prétention de vous apprendre ce qu’est l’Impressionnisme. Aucun mouvement artistique n’est aussi connu en Europe que celui-ci ! Mais il a justement été bien plus hardu pour nous de trouver de quoi on allait bien pouvoir parler, tant le choix était vaste : tout est prompt à remplir un magazine de 100 pages ! Aussi, ne vous étonnez pas de n’avoir pas la sensation de satiété. Dans ce numéro, on a joué les fins gourmets. On déguste. Les grands peintres impressionnistes ont fait des petits dans le monde du 9ème Art. Que ce soit pour manier le pinceau ou pour le tremper...
T7 Magazine Blandice
Quand on évoque mai 68, on pense aussitôt à la libération sexuelle. Bande de coquins, va. Mais on était encore loin de la libération des années 80, pourtant. On était dans un message de paix et d’amour, on voulait juste arrêter la guerre et les violences. Et comme vous êtes des lecteurs férus de nouvelles connaissances, on vous conduit dans le Temps pour revivre ces douces années d’insouciance. On est sympa, non ? À vous la weed, le trip, le hippie trail et Katmandou ! On va vous faire toucher le Nirvana du bout du s… doigt.
T8 Magazine Blandice
Ça y est, la période des fêtes est bel et bien là. On dit souvent que c’est la période des enfants ; autant vous dire qu’il a donc fallu creuser un peu pour trouver un peu d’érotisme à tout ça. Mais nous y sommes parvenus ! Entre les habitudes sexuelles des Suédoises et le sex-appeal du gros bonhomme en rouge, on va vous amener aux quatre coins du monde pour célébrer cette période sous les auspices les plus coquins !
T9 Magazine Blandice
Couvrir mille ans d’Histoire dans un seul numéro, ça ne va pas être possible. Alors autant divaguer au gré des pages, passant d’un siècle à l’autre, et vous faire découvrir que le Moyen Âge n’est pas ce que vous pensiez. Petits coquins nous le sommes, petits coquins nous l’avons toujours été. Alors retroussons les chemises des dames, chantons le fin amor, et devinons ce qui se cache sous les armures ! Vous allez être surpris !
T10 Magazine Blandice
Quand on vous parle de pin-up, forcément vous pensez aux gros nichons ! Mais les pin-up, c’est pourtant toute une histoire ! Et dans Blandice, on adore les histoires ! Des cheveux ondulés, des lèvres pulpeuses, une taille de guêpe, parfois sauvage, parfois fatale. La pin-up américaine est présente depuis plus d’un siècle pour votre plus grand plaisir. Aujourd’hui femme du monde, elle réchauffe le cœur de soldats inconnus, attise votre regard pendant la pub, accompagne le rider solitaire, et inspire les chanteuses à la mode. Elle est partout et pour tous (et toutes). Véritable icône de la libération des moeurs et de la pop culture, la pin-up est devenue forte et indépendante, sous son côté fragile, et se laisse reluquer sous toutes ses formes. Autant vous dire que nous, on adore, et on espère que vous aussi. Et ce hors-série est bien décidé à vous en montrer toutes les coutures !
T11 Magazine Blandice
Une aventure s’achève et une nouvelle commence ; rien de change mais tout évolue... Comme dans la vie, Blandice grandie et devient plus mature. Et pour fêter ça et la fidélité de nos joyeux lecteurs, Blandice vous offre son premier poster ! Une mode disparue avec le XXe siècle que nous avons plaisir de ressusciter pour vous. Ce mois- ci une interview fleuve du fabuleux DEAN YEAGLE. (eh, oui... de quoi faire jaser ceux qui ont soufflé sur les braises allumées par des médisants... uh, uh, uh). Notre dossier arty du mois: LE BURLESQUE... un mouvement rétro qui surf avec la nostalgie, le désir, le frisson du nylon des bas qui vibre sous la caresse, de la corseterie d’antan... Le tout avec un sourire glamour, des frous- frous et des paillettes C’est pas de l’art, certains diront ?! Pas pour nous. Un écho à notre dossier précédent sur les pin-up. Et puis aussi vous découvrirez dans ce volume la jolie tarzane de Franck Cho (Jungle Girl), les petits petons et cordons de Franco Saudelli (La Blonde), un souffle de soufre avec Azpiri (Carpe Diem en Enfer), un voyage dans un avenir noir et sexy avec Ryp (Ignominia), et la suite de la prépublication de Lookers, le tout entrecoupé d’articles instructifs et divertissants.
T12 Magazine Blandice
Une nouvelle année commence ! Et si on la débutait par un peu d’humour ?! Dans cette période de crise et de froid, réchauffons-nous un peu en lisant ce numéro de Blandice spécial : HUMOUR et SEXE. Une bande dessinée peut être érotique ou drôle, et pourquoi pas les deux ? Il est vrai que depuis quelques années la bande dessinée pour public averti n’est plus seulement masturbatoire ; décalée, joyeuse ou parfois gênante, elle nous fait tordre de rire et notamment parce qu’on se reconnaît souvent dans son récit… Elle ne se planque plus chez les libraires, ne se lit plus sous le manteau, elle s’assume. Et puisque le rire et le sexe sont des atouts pour une bonne santé préservée (si, si, c’est pas une blague !), toute l’équipe de Blandice vous souhaite un bon moment de lecture !
T13 Magazine Blandice
Ce numéro est un numéro spécial à plusieurs titres et particulièrement deux : il est SPÉCIAL ORIENT et SPÉCIAL 100 % BD ! Spécial aussi car survivant à la crise économique qui bouscule actuellement le petit monde de la presse française avec la disparition de son principal réseau de distribution : Prestalis. Ce nouveau numéro, treizième de la série, est placé indubitablement sous le signe de la chance, du succès, du bonheur (le vôtre et le nôtre). Profitons donc de cette fenêtre de tir que nous accordent les instances sanitaires et participons à notre façon en apportant le côté caliente à cet été placé sous le signe de la distanciation sociale et des gestes “barrière”, dans l’espoir que l’on soit épargné par le confinement strict les prochains mois.
T14 Magazine Blandice
Diptyque avec le numéro précédent, ce 14e Blandice est consacré à l’Orientalisme, un courant artistique mettant en lumière l’esthétique du Levant. Certains se demanderont comment en ces temps troublés on peut oser montrer un Orient sensuel. Il est vrai qu’à la lumière de l’actualité nationale et internationale, il semble improbable qu’il ait pu un jour exister. Mais n’oublions pas que le Monde chrétien a aussi eu son Inquisition, n’est-ce pas ? Ce qui est étonnant chez certains croyants c’est leur propension à croire en un dieu omnipotent, sachant tout, voyant tout, ayant le fabuleux pouvoir d’être miséricordieux ou de punir par l’eau, le feu ou le sel celui qui l’offense, et par ailleurs de vouloir agir à sa place en punissant l’impie. N’est-ce pas là, un blasphème de premier ordre que de vouloir prendre la place de Dieu ? J’dis ça moi, mais j’ai rien dit… Ayons foi en l’humain et espérons dans sa capacité de jugement afin qu’il laisse Dieu agir seul dans le vaste Univers qui est le sien pendant que le fidèle s’en tiendra à suivre pour lui seul les préceptes auxquels il croit… il aura déjà assez de travail comme ça. Et pendant ce temps qu’est-ce qu’on fait ? Ben, on lit Blandice pardi !
T15 Magazine Blandice
Hier comme aujourd’hui, le Japon fascine. Il y a 500 ans comme sans doute dans 500 ans, l’Occidental a été, est et sera toujours attiré par ce monde à la fois si proche de lui et si éloigné. En effet, on a l’impression de bien connaître ce pays tant il est omniprésent au travers des amine télévisuels, les manga en librairie, les films de samurai, le judo ou l’aikido, ou la technologie Sony, Honda ou Toyota… « Les Japs sont partout ! », comme dirait un pilote de Mustang P-51 dans le ciel du Pacifique ! Pourtant il suffit de se rendre au Pays du Soleil Levant pour comprendre quelle est notre place dans cet ensemble fait pour eux. C’est ce qui surprend lorsqu’on pose le pied pour la première fois hors de l’aéroport de Narita-Tokyo : pas de panneaux indicateurs lisibles (ou si peu), pas d’adresse aux lieux (les adresses sont pour les postiers), par de menus en romanji (transcription romaine) dans les restaurants… si on ajoute qu’ils roulent à gauche et que le Nord n’est pas forcément en haut de la carte, le dépaysement est total et il faut quelques jours pour trouver certains repères. Quant à l’anglais, oubliez, ce n’est vraiment pas une langue de communication tellement leur engrishu est incompréhensible. Voilà, là-bas, on est seul, perdu dans un autre monde. Mais c’est là justement que la magie opère : le Japon, ce n’est pas l’Europe et c’est tant mieux car on peut y découvrir une autre façon de penser et de voir le monde, sortir de nos fantasmes et interdits pour découvrir la relativité des choses, que le monde peut être différent…
T16 Magazine Blandice
Les beaux jours reviennent et la liberté (relative) avec ! Et pour fêter ça, je me suis acheté une petite robe de circonstance. Elle n’est pas chou ? Parce que vous ne le savez peut-être pas mais cette année marque l’année de l’émancipation d’une des plus importantes figures de notre monde. Je vous laisse deviner : « Je suis né en 1912 sous la plume d’un des plus grands romanciers d’aventures du XXe siècle. Ma carrière aurait dû être courte car je ne devais faire qu’une apparition, mais à la demande générale mon papa a remis le couvert et finalement m’a fait vivre plus de 26 aventures. J’étais déjà très apprécié par mes lecteurs mais c’est le cinéma et la bande dessinée qui m’ont fait connaître de tous. Je n’arrête pas de rencontrer des femmes superbes et amoureuses (de moi) mais je suis un chevalier fidèle et je rentre toujours à la maison. J’ai traversé tous les continents mais c’est en Afrique que je vis la plupart du temps. J’ai vu des tas d’endroits incroyables, des tas de peuples étonnants et des tas de bébêtes qui feraient pâlir un certain Tantor. Que ce soit dessus ou dessous la Terre, il n’y a vraiment que dans l’espace que je ne suis pas allé. Je suis le personnage de bande dessinée qui a eu la plus longue existence et a été le plus dessiné (et ce n’est pas fini). Enfin, mes petites sœurs font le dossier spécial de ce numéro de Blandice ! » Pour ceux qui n’ont pas encore deviné, la réponse se trouve page 27, premier mot de la 3e ligne du texte.
T17 Magazine Blandice
Les beaux jours sont là et fleurent bon les vacances ! Et qui dit vacances et soleil, dit mer et baignade… bikini et poissons, belles naïades et jolies sirènes. Ce numéro spécial Sirènes va tout vous apprendre sur ces femmes-poissons au chant envoûtant, ces beautés irrésistibles qui attirent les marins pour mieux les emprisonner et les consommer… mais pas que… Car au-delà du mythe légendaire grec, où les sirènes sont souvent dépeintes comme des créatures fantastiques marines, quand on parle de « sirène », les premières images qui nous passent par la tête sont en général celles de la sirène d’Ulysse, la tentatrice à la limite du monstre marin, ou bien la célèbre rouquine du monde de Disney qui rêvait de « partir là-bas ». Et pourtant, l’image de la sirène est beaucoup plus forte qu’il n’y paraît. La sirène, c’est l’attraction, le charme irrésistible, cette fascination qu’on ne s’explique pas, à tel point qu’aujourd’hui on compte de plus en plus d’adeptes heureux de plonger dans leurs rêves d’enfant grâce au mermaiding : un compromis entre l’apnée et la nage monopalme. Outre le côté féerique, être une sirène ou un triton (car ce n’est pas réservé qu’aux femmes !), c’est vraiment du sport ! Alors éveillez votre âme de marin et cédez au chant et à la beauté de la sirène !
T18 Magazine Blandice
« L’intime est politique » scandaient les féministes des années 60 pour obtenir une plus grande ouverture législative sur les moyens de contrôler leur reproduction (contraception, IVG, etc.). Si elles avaient su qu’à l’heure d’Instagram, l’intime deviendrait une réelle arme que l’on utilise pour éduquer, sensibiliser, se faire connaître ou sociabiliser ! Exposer son intimité sur les réseaux sociaux peut aussi être utilisé comme un moyen de militer, d’offrir une visibilité à une marque ou de gagner en notoriété. Et dans les rencontres amoureuses ? C’est toujours avec de l’intime, les nudes par exemple, que l’on cherche à faire trembler l’autre. Résultat ? L’intimité n’est plus vécue dans la honte. Nous sommes de plus en plus nombreux à se masturber, à consommer du porno, à s’exposer nus (ou partiellement nus), sans complexe, sans chercher à rentrer dans le carcan de la perfection que l’on attend. Nous sommes de plus en plus nombreux à se prendre en selfie pour gagner une audience, à se montrer au monde dans un autoportrait choisi, maîtrisé. Nous sommes de plus en plus nombreux à se servir de l’image de notre corps nu et sensuel, pour faire battre le coeur de notre amant. Ne le nions pas, l’exposition de l’intime à pouvoir. Celui d’enchanter, de capter, de faire réfléchir. Et nous allons vous le prouver…
T19 Magazine Blandice
Qu’il soit chaud ou froid, costumé ou dénudé, confidentiel ou accompagné de grandes pompes, le Carnaval détient ce « je-ne-sais- quoi » d’universel, comme s’il avait été imprimé dans nos âmes, comme si la fête et la liberté faisaient intrinsèquement partie de nos humanités. Car, quoi de plus humain que de chercher à abolir les normes de genre, à retrouver une égalité entre différents métiers, à explorer sa part animale, sa part de déraison, bien cachée derrière l’anonymat d’un masque et d’une cape ? Quoi de plus humain que de vouloir s’extirper de l’engourdissement de l’hiver, d’y proposer un rayon de soleil, de chaleur et de mouvement vital en réponse au gel, à la disette et au froid ? Car c’est en ça que le Carnaval a su traverser les époques, les continents, les siècles pour se renouveler sous l’impulsion des nouveaux artistes et de nouvelles cultures, de coutumes aux mœurs changeantes et de carcans protéiformes. Le Carnaval dit forcément quelque chose de nous-mêmes, nous met face à notre folie créatrice, ankylosée par le poids du « chacun à sa place », nous emmène dans ce qui nous dérange et ce qui nous arrange, pour qu’enfin tout soit rangé, quand le printemps, triomphant, revient éclairer nos quotidiens. Et qu’il nous embarque dans un nouveau cycle qui n’est pas tout à fait différent, mais plus tout à fait le même.
T20 Magazine Blandice
« Un baiser est une gourmandise qui ne fait pas grossir », cette citation d’un anonyme célèbre met directement les pieds dans le plat : la sexualité récréative et la gourmandise de chair ont toujours fait bon ménage ! La faute à Adam et Eve qui ont symbolisé le plaisir charnel à la pomme ? Peut-être… Reste qu’en réalité la gourmandise peut faire grossir – c’est pourquoi elle a été tant combattue, d’abord par la religion qui l’a classée dans ses sept péchés capitaux, puis aujourd’hui par les campagnes de santé publique ou l’instauration de bonnes manières qui prônent la tempérance. Toutes proportions gardées, ce péché coupable ne serait pas vraiment très « grave » puisqu’il ne témoigne pas d’un comportement asocial et ne nuit à personne. Si ce n’est au pécheur. La gourmandise est également étroitement liée au monde de l’enfance, territoire où les émotions manquent de tenue, où la maladresse, l’impatience, la colère, l’imprudence se mélangent alors à la faiblesse des douceurs sucrées ou grasses. Longtemps moquée, doucement complice de nos moments de honte, la gourmandise est aussi incarnée à travers la BD, la religion, l’art. Nous en gardons aussi un souvenir ému quand nous « goûtons » notre partenaire, lors du sexe oral ! Pour vous Blandice ne fait pas la fine bouche et vous glisse quatre dossiers sur la gourmandise...
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