Résumé

"Dans le droit fil du Sursis, autour duquel l'accueil enthousiaste et unanime des libraires, de la presse et du public a créé une manière d'événement, Le Vol du corbeau met en scène le théâtre de la vie sous l'Occupation. Récit passionnant de bout en bout, dialogue savoureux, portraits saisissants d'humanité, dessin et couleurs somptueux."

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T1 Le Vol du corbeau

Abo
(156)

L'échappée belleParis occupée, 18 juin 1944. Dénoncée par une lettre anonyme, Jeanne, une jeune résistante, vient d'être arrêtée par la police française. Le jour même, François, un cambrioleur sans scrupules et quelque peu cynique, subit le même sort et se retrouve dans la même cellule du même commissariat. À la faveur d'une alerte, Jeanne et François s'échappent par les toits. Dès lors, par le jeu du hasard et de la nécessité, le sort commun des deux jeunes gens, que pourtant tout sépare, semble scellé. Pour le meilleur, et pour le pire.Dans le droit fil du SursisDans le droit fil du Sursis, autour duquel l'accueil enthousiaste et unanime des libraires, de la presse et du public a créé une manière d'événement, Le Vol du corbeau met en scène le théâtre de la vie sous l'Occupation. Récit passionnant de bout en bout, dialogue savoureux, portraits saisissants d'humanité, dessin et couleurs somptueux : avec Le Vol du corbeau, histoire en deux volets dont voici le premier, Jean-Pierre Gibrat confirme avec éclat qu'il compte parmi les plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine.

T2 Le Vol du corbeau

Abo
(146)

Deux soeurs séparées par la guerreParis, fin juin 1944. En fuite, traquée par la police française, Jeanne s'est réfugiée sur la péniche d'Huguette et de René, un marinier haut en couleurs dont la gouaille n'a d'égale que sa générosité. Tandis que François, l'ami de René, vaque à ses occupations de pilleur d'appartements, Jeanne ronge son frein, angoissée. Les événements prennent un tour plus tragique encore, quand la péniche de René est réquisitionnée par les Allemands et qu'un soldat de la Wehrmacht est assigné à sa garde. Tandis que l'embarcation quitte Paris pour la Bourgogne, la présence du "Boche", en proie à ses propres démons, alourdit considérablement le climat. Pour Jeanne, sublime, forcément sublime, deux questions restées sans réponses la taraudent : qui a bien pu la dénoncer auprès de la police française et qu'est devenue Cécile, sa soeur adorée ?Du grand art, tout simplementSuite et fin du Vol du corbeau, ce tome 2 confirme, s'il en était besoin, Jean-Pierre Gibrat dans son statut d'auteur indispensable à la bande dessinée contemporaine. Comédie de moeurs et tragédie de situation, dialogue savoureux et sonnant justes comme rarement en bande dessinée, portraits incisifs fouillant jusqu'à l'âme la vérité humaine, l'histoire va crescendo, passionnante et passionnée, jusqu'au dénouement, inattendu et saisissant. Une oeuvre profonde, singulière, sublimée par un dessin et des couleurs somptueux. Du grand art, tout simplement. Jean-Pierre Gibrat s'est vu remettre, le jeudi 26 janvier 2006, le Prix du dessin au Festival d'Angoulême pour le second tome du Vol du corbeau.

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