Résumé

Désirée Frappier, journaliste et écrivain, est née à Paris en 1959. Alain Frappier, peintre, graphiste et illustrateur, est né à Gafsa en 1952. Dès leur première rencontre, en 1991, ils s’investissent dans des ouvrages communs où se mêlent écriture et illustration. « La sensibilité au discours des Frappier est sans conteste décuplée par les images. C’est dire tout ce que la bande dessinée a à apporter aux sciences sociales, bien au-delà de ses qualités documentaires et historiques, parce qu’elle est oeuvre, tout simplement. » Groupe de lecture des Filles du Loir Désirée et Alain ont publié 3 livres pour enfants et 3 romans graphiques : Là où se termine la terre, c’est l’histoire de Pedro, à la fois singulière et très représentative de son pays, cette bande de terre de 4300 km de long pour 200 km de large, au bout de la terre, le Chili. Enfance choyée, entre une mère très protectrice et un père intellectuel d’origine libanaise, scolarité à la mission française, coupe du monde de football, premiers engagements politiques et… l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende, le 4 septembre 1970. Tant pour le Chili que pour Pedro, c’est le début d’une période d’espoir et d’épanouissement… brisée le 11 septembre 1973 par le coup d’Etat d’Augusto Pinochet. Militant au MIR (mouvement de la gauche révolutionnaire), Pedro est arrêté, séquestré, torturé. Les morts et les disparus se comptent par milliers, mais Pedro survit et bénéficie d’un décret voté sous la pression internationale qui lui ouvre les portes de l’exil…

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Là où se termine la terre

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Là où se termine la terre, c'est l’histoire de Pedro. Là où se termine la terre, c’est l’histoire du Chili. À travers l’enfance et l’adolescence de Pedro, on revit le bouillonnement d’un quart de siècle d’histoire chilienne, rythmé par la Guerre froide, la révolution cubaine et les espoirs qui accompagnent l'élection de Salvador Allende. Avec tendresse et nostalgie, Désirée et Alain Frappier dressent le portrait d’un héros fragile et de sa terre du bout du monde.  J’ai pris de l’avance dans mon récit, parce que c’est aussi ça l’exil, la permanence de la perte… Mais avant la défaite, avant cette aube nous conduisant à la nuit, il y a eu la victoire. Une victoire de mille jours. Mille jours beaux comme une tempête en mer. Et ni le ressac, ni les chocs électriques, ni la lave des volcans, ni la profondeur de l’océan pacifique, ni le sable sec du désert d’Acacama n’ont réussi à les effacer.

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