Septembre 1915, sur le front de la Meuse. Miraculeusement rescapé d’un bombardement de l’artillerie française, un combattant allemand, Goetz Von Berlichingen, erre seul dans un paysage dévasté. D’étranges visions – un joueur de flute, des animaux réchappés des tirs – le mènent à un château, lui aussi inexplicablement épargné par les combats. Les habitants du lieu, une curieuse famille dont certains membres se montrent amicaux, d’autres hostiles, semblent tous le connaître personnellement. Le jeune soldat découvrira bientôt que ses hôtes incarnent les différentes facettes de la mort. Il ne leur reste qu’à décider ce qu’ils vont faire de lui… Dans son registre si particulier, qui conjugue réalisme, noirceur, fantastique et poésie, Comès réussit à nous donner de la Grande Guerre une vision saisissante. Trente ans après sa création, cette oeuvre forte n’a rien perdu de sa puissance.
T1 L'Ombre du corbeau
Septembre 1915, sur le front de la Meuse. Miraculeusement rescapé d’un bombardement de l’artillerie française, un combattant allemand, Goetz Von Berlichingen, erre seul dans un paysage dévasté. D’étranges visions – un joueur de flute, des animaux réchappés des tirs – le mènent à un château, lui aussi inexplicablement épargné par les combats. Les habitants du lieu, une curieuse famille dont certains membres se montrent amicaux, d’autres hostiles, semblent tous le connaître personnellement. Le jeune soldat découvrira bientôt que ses hôtes incarnent les différentes facettes de la mort. Il ne leur reste qu’à décider ce qu’ils vont faire de lui… Dans son registre si particulier, qui conjugue réalisme, noirceur, fantastique et poésie, Comès réussit à nous donner de la Grande Guerre une vision saisissante. Trente ans après sa création, cette oeuvre forte n’a rien perdu de sa puissance.
Publié en couleurs dès 1976 dans la revue Tintin, l'Ombre du corbeau est le récit en 46 planches de Comès publié avant la révélation de Silence, chef d'œuvre qui révèlera son talent. C'est ici la version en noir et blanc de l'Ombre du corbeau qui est proposée (avec un titre pareil, direz-vous, on peut se passer de couleurs...), telle qu'elle a été publiée en 1981, ce qui était d'ailleurs le choix premier de Comès, comme nous l'apprend... En lire plus