Dans un monde gris, futuriste et apocalyptique, un étrange voyageur et sa monture errent dans des terres désolées. Obligés de se recharger en énergie, ils ne peuvent toutefois pas rester trop longtemps éloignés de la civilisation. Bien que d'autres créatures y vivent, la ville se montre pourtant tout autant inhospitalière, vide et morne. Mais partout où passe le voyageur, les choses se dérèglent, les machines perdent la tête et sèment le chaos. Il lui faut alors quitter la ville et explorer à nouveau les vastes étendues grises, seul. C'est avec une parfaite maîtrise que ce récit surréaliste, post-apocalyptique et muet, au graphisme époustouflant dans la lignée d'Arzach de Moebius, nous transmet une profonde impression de solitude et de mélancolie à travers l'errance de son personnage.
T1 Tremen
Dans un monde gris, futuriste et apocalyptique, un étrange voyageur et sa monture errent dans des terres désolées. Obligés de se recharger en énergie, ils ne peuvent toutefois pas rester trop longtemps éloignés de la civilisation. Bien que d'autres créatures y vivent, la ville se montre pourtant tout autant inhospitalière, vide et morne. Mais partout où passe le voyageur, les choses se dérèglent, les machines perdent la tête et sèment le chaos. Il lui faut alors quitter la ville et explorer à nouveau les vastes étendues grises, seul. C'est avec une parfaite maîtrise que ce récit surréaliste, post-apocalyptique et muet, au graphisme époustouflant dans la lignée d'Arzach de Moebius, nous transmet une profonde impression de solitude et de mélancolie à travers l'errance de son personnage.
T2 Tremen
C'est un univers de désolation, grisâtre et silencieux. Un univers aux allures de fin du monde, peuplé de créatures étranges. Au coeur de ce décor apocalyptique, un cavalier, juché sur sa drôle de monture, est projeté à terre par une explosion. Il se nomme Rumpert. Dans un container de métal, il découvre la tête d'un enfant, BombKid. Désormais, ils feront route ensemble. Bientôt, un conflit éclate entre des enfants sauvages révoltés et une armée de robots... Cette histoire muette tient à la fois de Stalker, le film d'Andreï Tarkovski, du Arzach de Moebius et du Vuzz de Philippe Druillet. Sans oublier l'imaginaire de Marc Caro, le réalisateur de La Cité des enfants perdus, qui signe le scénario de ce deuxième tome. Inspiré par l'architecture et les créatures fascinantes de La Planète oubliée de Paolo Serpieri, le graphisme de Pim Bos fait naître une émotion esthétique chez le lecteur, pimentée par une pincée d'humour noir. En breton, « tremen » signifie « passage ». Cet onirique roman-graphique est bien un passage qui nous entraîne de l'autre côté de la réalité, vers le domaine du rêve. Ou du cauchemar, c'est selon...
Dans un univers étrange, vaguement urbanisé, un personnage humanoïde se déplace à bord d’un véhicule quadripode, croisant des êtres androïdes, plus préoccupés que réellement actifs et des lieux abandonnés, le tout couvert d’un gris monotone et poussiéreux. Cette histoire sans parole est assez déroutante. Il n’y a aucune explication pout s’orienter ou pour comprendre le sens du récit. Les habitués de la respectable trinité formée par... En lire plus