Résumé

À 20 ans, Martin Terrier était pauvre, esseulé, inculte et crétin. Mais pour changer tout cela, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite. À 30 ans, Christian Terrier, tueur à gages, sa dernière mission accomplie, impeccablement ou presque, il décide de se retirer, de congédier sa régulière en cinq minutes, lui faisant cadeau de son chat Soudan, de récupérer son fric bien placé, et de rentrer au pays pour couler des jours tranquilles avec sa promise, en tout cas celle qui lui avait promis de l’attendre… Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts ! Rien ne se déroule donc comme prévu. À commencer par Alice Freux, qui est devenue Madame Schrader. Et puis, Cox, l’Américain, son donneur d’ordres depuis 10 ans, n’accepte pas son départ à la retraite décidé uni latéralement, et entend bien l’obliger à un dernier contrat. Quand il retrouve Faulques, son conseiller financier, pendu, suicidé sous le poids des mauvais placements, les carottes sont cuites pour lui. Alors autant accepter la proposition de Cox, dont il semble de toute façon bien impossible de semer les sbires. Mais ce sera un coup à 150 000 et non plus à 200 000 ; quand on est acculé… Après tout qu’a-t-il encore à perdre ? Sans doute bien plus qu’il ne le pense. Martin Terrier deviendra ce qu’il avait toujours cherché à fuir depuis son enfance, l’ombre de son père, la copie d’un médiocre. Comme toujours Manchette a volontairement choisi une histoire gorgée de référence au polar pour mieux la dynamiter de l’intérieur, et Tardi se régale !

Trier par : Ancien

La position du tireur couché

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À 20 ans, Martin Terrier était pauvre, esseulé, inculte et crétin. Mais pour changer tout cela, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite. À 30 ans, Christian Terrier, tueur à gages, sa dernière mission accomplie, impeccablement ou presque, il décide de se retirer, de congédier sa régulière en cinq minutes, lui faisant cadeau de son chat Soudan, de récupérer son fric bien placé, et de rentrer au pays pour couler des jours tranquilles avec sa promise, en tout cas celle qui lui avait promis de l’attendre… Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts ! Rien ne se déroule donc comme prévu. À commencer par Alice Freux, qui est devenue Madame Schrader. Et puis, Cox, l’Américain, son donneur d’ordres depuis 10 ans, n’accepte pas son départ à la retraite décidé uni latéralement, et entend bien l’obliger à un dernier contrat. Quand il retrouve Faulques, son conseiller financier, pendu, suicidé sous le poids des mauvais placements, les carottes sont cuites pour lui. Alors autant accepter la proposition de Cox, dont il semble de toute façon bien impossible de semer les sbires. Mais ce sera un coup à 150 000 et non plus à 200 000 ; quand on est acculé… Après tout qu’a-t-il encore à perdre ? Sans doute bien plus qu’il ne le pense. Martin Terrier deviendra ce qu’il avait toujours cherché à fuir depuis son enfance, l’ombre de son père, la copie d’un médiocre. Comme toujours Manchette a volontairement choisi une histoire gorgée de référence au polar pour mieux la dynamiter de l’intérieur, et Tardi se régale !

Ô dingos, ô châteaux !

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Michel Hartog, milliardaire et architecte, choisit une ex-aliénée, Julie, pour s’occuper de son neveu dont les parents sont morts. La jeune femme et l’enfant, Peter, sont rapidement enlevés par un couple de truands aux ordres d’un tueur à gage nommé Thompson qui lui même est aux ordres d’un commanditaire mystérieux. Julie découvre que derrière un kidnapping crapuleux pour lequel on veut lui faire porter le chapeau, se cache plus simplement une tentative de meurtre organisé. Elle parvient à s’enfuir avec l'enfant et traverse la France avec le tueur aux trousses. Son objectif : retrouver Hartog, qu’elle suppose retiré dans une folie d’architecte, la Tour Maure, isolée dans le Vercors où l'attendent, croit-elle, la délivrance et le repos... Ce roman de Jean-Patrick Manchette obtint le Grand prix de littérature policière en 1973.

Le petit bleu de la côte Ouest

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Georges Gerfaut est cadre commercial. Marié, deux enfants, c'est l'heure des vacances en famille dans le Sud de La France. Mais un soir, Gerfaut croise sur le périphérique un accidenté de la route qu'il dépose anonymement à l'hôpital. Trois jours plus tard, Gerfaut devient une cible à abattre. Le malaise des cadres, c'est pas rien ! Vous avez femme, enfants, bagnole, télé et voilà que vous vous sauvez. Tout ça parce que deux rigolos essaient de vous flinguer. Et vous savez même pas pourquoi. Un jour, camarade, il faudra quand même comprendre. écrivait Jean-Patrick Manchette en 1976 en quatrième de couverture de son roman Le petit bleu de la côte Ouest.

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