Résumé

Manuel de survie à l'usage des incapables

"Au début, il n’y avait rien […]. Rien d’autre que le rien, mais bon, le rien, c’était déjà pas mal. Le rien, ça laisse quand même des perspectives." Martine Laverdure, caissière, était trop lente. L’entreprise l’a liquidée. Elle est morte. Ses fils lui rendront justice, même si la vie les avait distanciés d’elle. Blanc, Brun, Gris et Noir, quatre jeunes loups d’une extrême sauvagerie, surentraînés et prêts à tout pour se faire une place au soleil, se mettent en quête de punir le ou les responsables de sa mort. L’affrontement entre la grande distribution et les loups solitaires est inévitable. Le monde est violent. L’espérance de vie en banlieue est fragile. C’est le temps des sauvages. Manuel de survie à l’usage des incapables, quatrième roman de l’auteur Belge Thomas Gunzig dénonce la société contemporaine qui consomme à outrance et sans garde-fou. Rentabilité à tous prix et compétition insatiable pour le profit en tout. Dépenses matérielles et débauche humaine. Le monde connait un engrenage maladif. C’est la décadence. Gunzig, en marge des clichés sur le sujet parvient à le raconter avec autant d’humour que de cynisme. Ses personnages sont monstrueux et viennent nourrir une fable atroce mais drôle qui se joue tout autant des codes du thriller que du roman noir dans un rythme saccadé comme pour dire les convulsions du monde en bascule. L’adaptation personnelle qu’en propose Sébastien Goethals révèle les ambiances dantesque et kaléidoscopique du roman, sa poésie et sa violence. Le Temps des sauvages croque un monde féroce où le vivant est privatisé et où les mutations génériques sont courantes. L’homme deviendra-t-il réellement un loup pour l’homme ? Sébastien Goethals mord la fureur et la cruauté de la vie consumériste brutale.

Trier par : Ancien

Le temps des sauvages

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Manuel de survie à l'usage des incapables

"Au début, il n’y avait rien […]. Rien d’autre que le rien, mais bon, le rien, c’était déjà pas mal. Le rien, ça laisse quand même des perspectives." Martine Laverdure, caissière, était trop lente. L’entreprise l’a liquidée. Elle est morte. Ses fils lui rendront justice, même si la vie les avait distanciés d’elle. Blanc, Brun, Gris et Noir, quatre jeunes loups d’une extrême sauvagerie, surentraînés et prêts à tout pour se faire une place au soleil, se mettent en quête de punir le ou les responsables de sa mort. L’affrontement entre la grande distribution et les loups solitaires est inévitable. Le monde est violent. L’espérance de vie en banlieue est fragile. C’est le temps des sauvages. Manuel de survie à l’usage des incapables, quatrième roman de l’auteur Belge Thomas Gunzig dénonce la société contemporaine qui consomme à outrance et sans garde-fou. Rentabilité à tous prix et compétition insatiable pour le profit en tout. Dépenses matérielles et débauche humaine. Le monde connait un engrenage maladif. C’est la décadence. Gunzig, en marge des clichés sur le sujet parvient à le raconter avec autant d’humour que de cynisme. Ses personnages sont monstrueux et viennent nourrir une fable atroce mais drôle qui se joue tout autant des codes du thriller que du roman noir dans un rythme saccadé comme pour dire les convulsions du monde en bascule. L’adaptation personnelle qu’en propose Sébastien Goethals révèle les ambiances dantesque et kaléidoscopique du roman, sa poésie et sa violence. Le Temps des sauvages croque un monde féroce où le vivant est privatisé et où les mutations génériques sont courantes. L’homme deviendra-t-il réellement un loup pour l’homme ? Sébastien Goethals mord la fureur et la cruauté de la vie consumériste brutale.

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