Résumé

27 mai 2011, Gil Scott-Heron vient de mourir Juillet 2000 : Thomas Mauceri part aux États-Unis pour y poursuivre son cursus universitaire de cinéma. Là-bas, ils sont quelques étudiants noirs au milieu de 10 000 élèves. L’Amérique vit au rythme de la campagne entre Al Gore et G.W. Bush. Les semaines passent et les deux candidats n’arrivent pas à se départager. On recompte les voix en Floride. Douche froide, Bush est élu. Thomas découvre alors pour la première fois Gil Scott-Heron et son fameux morceau prémonitoire « The Revolution will not be televised ». C’est une révélation : Thomas fera un documentaire sur Gil. 27 mai 2011, il se rend à New York pour y rencontrer enfin le chanteur. Mais ce dernier, hospitalisé, vient de mourir… Icône de la musique noire outre-Atlantique, défenseur de la cause noire et des laissés-pour-compte du rêve américain Natif de Chicago, Gil se fait connaître à partir des années 1960-1970 comme poète, romancier et musicien. En 1969, à 20 ans, il publie son premier roman, Le Vautour. Il enregistre son premier 33-tours l’année suivante, une diatribe contre le monde des médias. En 1971, il sort « The Revolution will not be televised », son premier grand succès. En 1974, « The Bottle » devient un tube : cette chanson raconte les ravages de l’alcool dans les ghettos. Pendant les années 1980, Scott- Heron attaque souvent Reagan et sa politique conservatrice. En 1980-1981, il rejoint Stevie Wonder dans une tournée qui milite pour faire du 15 janvier, date de l’anniversaire de Martin Luther King, un jour férié. Il enregistre son quinzième et dernier album en 2010. Pour beaucoup, il est considéré comme le parrain du rap. Les démons de Gil Scott-Heron Gil a passé toute sa vie à défendre la cause des Noirs a méricains, à dénoncer la ghettoïsation et les ravages de l’alcool et de la drogue. Mais il y a aussi une face sombre chez le musicien. Il a eu plusieurs périodes d’addiction à la drogue, cocaïne puis crack.

Trier par : Ancien

A la recherche de Gil Scott-Heron

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27 mai 2011, Gil Scott-Heron vient de mourir Juillet 2000 : Thomas Mauceri part aux États-Unis pour y poursuivre son cursus universitaire de cinéma. Là-bas, ils sont quelques étudiants noirs au milieu de 10 000 élèves. L’Amérique vit au rythme de la campagne entre Al Gore et G.W. Bush. Les semaines passent et les deux candidats n’arrivent pas à se départager. On recompte les voix en Floride. Douche froide, Bush est élu. Thomas découvre alors pour la première fois Gil Scott-Heron et son fameux morceau prémonitoire « The Revolution will not be televised ». C’est une révélation : Thomas fera un documentaire sur Gil. 27 mai 2011, il se rend à New York pour y rencontrer enfin le chanteur. Mais ce dernier, hospitalisé, vient de mourir… Icône de la musique noire outre-Atlantique, défenseur de la cause noire et des laissés-pour-compte du rêve américain Natif de Chicago, Gil se fait connaître à partir des années 1960-1970 comme poète, romancier et musicien. En 1969, à 20 ans, il publie son premier roman, Le Vautour. Il enregistre son premier 33-tours l’année suivante, une diatribe contre le monde des médias. En 1971, il sort « The Revolution will not be televised », son premier grand succès. En 1974, « The Bottle » devient un tube : cette chanson raconte les ravages de l’alcool dans les ghettos. Pendant les années 1980, Scott- Heron attaque souvent Reagan et sa politique conservatrice. En 1980-1981, il rejoint Stevie Wonder dans une tournée qui milite pour faire du 15 janvier, date de l’anniversaire de Martin Luther King, un jour férié. Il enregistre son quinzième et dernier album en 2010. Pour beaucoup, il est considéré comme le parrain du rap. Les démons de Gil Scott-Heron Gil a passé toute sa vie à défendre la cause des Noirs a méricains, à dénoncer la ghettoïsation et les ravages de l’alcool et de la drogue. Mais il y a aussi une face sombre chez le musicien. Il a eu plusieurs périodes d’addiction à la drogue, cocaïne puis crack.

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