Les écrits de Howard Phillips Lovecraft ont depuis plus de 100 ans influencé des générations d'écrivains, de dessinateurs, de réalisateurs et toutes sortes d'artistes. Les genres de l'horreur et du fantastique n'ont plus jamais été les mêmes après la création du panthéon noir de l'artiste.

Ces œuvres ont depuis été analysées, adaptées, réinterprétées à de maintes reprises. L'un des plus saisissants hommages rendus à l'écrivain de Providence est celui démarré il y a dix ans par le mangaka Gou Tanabe, à qui réussit de donner vie aux visions impies de Lovecraft avec une fidélité et un sens du détail qui force le respect.

On a beau affronter le pire de l'humanité et les démons les plus effroyables, lorsque la maladie vient frapper à la porte, il n'y a aucun échappatoire. Pourtant, John Constantine, exorciste et punk de son état, ne peut se résoudre à la mort, surtout qu'il sait bien que sa vie de débauches et de trahison ne l'emmènera pas au paradis... Jusqu'où iriez-vous pour vous débarrasser du cancer ?

Constantine est l'un des personnages les plus fascinants du 9e art, une figure mystique et ambivalente entre héros et salaud, qui a traversé les années pour analyser avec cynisme notre société. Le personnage aurait été créé par Alan Moore, mais ce dernier, ainsi que d'autres artistes ont racontés l'avoir déjà croisé, dans un bar ou ailleurs, avant qu'il ne disparaisse...

Lorsque Scott Snyder, l’un des maîtres de l’horreur en bande dessinée, et Stephen King, l’un des maîtres de l’horreur en roman, se rencontrent, cela ne pouvait présager qu’une « épouvantable » création.

Les deux auteurs décident de croiser le mythe américain avec celui du vampire pour livrer une relecture uchronique et horrifique de l’histoire des États-Unis, de la conquête de l’Ouest aux années 1970. À travers le prisme des suceurs de sang, Snyder et King décortiquent les grands enjeux politiques et sociaux qui ont marqué l’histoire du pays, et présentent des vampires plus redoutables et primitifs que jamais.

Bien que contaminés, les super-héros Marvel ont conservé leur intelligence et leurs souvenirs, ils n'ont toutefois plus rien d'héroïque et n'ont qu'un seul but, trouver de la chair fraîche. 

Avec ce postulat original, Robert Kirkman livre un récit transgressif, cynique et cruel qui vous horrifiera au plus haut point, ou bien vous arrachera quelques éclats de rire, tout dépend de votre degré de sadisme. En prenant le contrepied des histoires de zombies classiques, l'auteur rivalise d'inventivité pour imaginer des situations dérangeantes et perverses dans lesquelles placer nos héros favoris.

Une plongée passionnante et terrifiante dans l'univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Un village dont le nom restera tristement célèbre pour l'affaire dite des « Sorcières » qu'Abigail nous raconte, elle qui, à 17 ans, fut une des victimes de l'obscurantisme et du fanatisme religieux à l'oeuvre. Tout commence quand un jeune garçon lui offre un joli petit âne en bois sculpté...

Thomas Gilbert vous invite à découvrir l'histoire tristement vraie derrière les Sorcières de Salem, où l'horreur n'est pas surnaturelle mais bien humaine.

Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisin ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C’est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie... En effet, Samantha est elle-même une tueuse en série. Mais elle chasse exclusivement dans la grande ville pour ne pas éveiller les soupçons, et ce nous arrivant risque de tout gâcher.

Patrick Horvath livre un album implacable, où l'horreur, la tension et le sadisme tranche avec le style cartoon du dessin. À lire absolument !